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Lu pour vous

Publié le 22 déc 2023Lecture 1 min

DAPT de 1 mois suivie de ticagrelor seul après SCA

Olivier Varenne, Hôpital Cochin, Paris

L'étude T-PASS a évalué une stratégie de DAPT très courte de 1 mois avec un relais par anti-P2Y12 (ticagrelor) (n = 1 426) comparée à une DAPT classique de 12 mois (n = 1 424) après angioplastie pour un syndrome coronarien aigu (SCA).

Cette étude de non-infériorité, non randomisée, en ouvert, a inclus 2 850 patients avec SCA traités par angioplastie au cours d’un SCA dans 24 centres de Corée du Sud. Les patients avaient 61 ans et 40 % avaient un STEMI. Dans le groupe DAPT courte puis ticagrelor, les patients ont arrêté l’aspirine après une durée médiane de 14 jours. Le critère primaire, le bénéfice net, était composé des décès toutes causes, des IDM, des thromboses de stent, des AVC et des saignements majeurs à 1 an de la procédure initiale. Il est survenu chez 40 (2,8 %) et 73 patients (5,2 %) dans les deux groupes respectivement (HR : 0,54 ; IC 95 % : 0,37-0,80 ; pnon inf < 0,001, p = 0,002 pour la supériorité). De plus, un saignement majeur était plus rare en cas de DAPT courte (1,2 % vs 3,4 % ; HR : 0,35 IC 95 % : 0,20-0,61 ; p < 0,001). Cette étude montre qu’une durée de DAPT très courte (moins de 1 mois), suivie d’une monothérapie anti-P2Y12 par ticagrelor est non inférieure et même supérieure à une stratégie classique de 12 mois de DAPT chez les patients asiatiques souffrant d’un SCA. Le bénéfice est limité à une réduction des saignements majeurs dans le groupe DAPT courte. Hong SJ et al. Circulation 2023 ; doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.123.066943.

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