Publié le 15 oct 2018Lecture 1 min
Dispositifs de fermeture percutanés : pour ou contre ?
Jimmy DAVAINE, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris
Les dispositifs de fermeture percutanée (DFP) sont de plus en plus utilisés(> 7 millions par an, marché de 1 MD). Les DFP apportent un gain de temps mais également moins de complications propres par rapport à la compression manuelle (CM). L’équipe de chirurgie vasculaire de Portland a sélectionné sur les 10 dernières années les 34 études les plus pertinentes comparant les DFP entre eux ou à la CM dans des contextes allant de la ponction veineuse à la pose d’endoprothèses aortiques en passant par la coronarographie.
La CM reste encore le gold standard. Les DFP comprennent ceux qui rapprochent les berges du point de ponction activement, passivement et les systèmes hémostatiques externes (figure et tableau). Les DFP montrent leur absence d’infériorité par rapport à la CM : ils diminuent le temps d’hémostase et améliorent le vécu des patients. Un doute persiste sur un surrisque d’infection, de complications ischémiques et de réinterventions d’autant que les études portent majoritairement sur des procédures de cathétérisme cardiaques où les artères fémorales sont moins « malades ». Après pose d’endoprothèse ou TAVI, les DFP étaient associés à moins de complications liées à la cicatrisation mais plus de faux anévrismes. D’autres évaluations sont nécessaires.
Figure. A : DFP rapprochant activement les berges (StarClose®, Abbott Vascular). B : DFP passif (AngioSeal™, St Jude Medical). C : Compression externe (FemoStop™, St Jude Medical).
Noori VJ, Eldrup-Jørgensen J. J Vasc Surg 2018 ; 68 : 887-99.
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