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Chirurgie

Publié le 10 mai 2005Lecture 2 min

Les coxibs en chirurgie : un effet délétère en cas de risque cardio-vasculaire

A. MARQUAND, Saint-Raphaël

ACC

À l’époque du retrait de Vioxx® et des problèmes soulevés par Celebrex®, l’étude présentée par Whelton s’avère particulièrement intéressante et opportune.

Objectif Ce travail a évalué la sécurité d’emploi et l’efficacité antalgique du parécoxib et de son métabolite le valdécoxib dans deux groupes de patients, l’un (n = 1 671) composé de patients ayant eu des pontages aortocoronaires, l’autre (n = 1 062) ayant eu une intervention de chirurgie générale non cardio-vasculaire.   Méthode Les patients du groupe pontage ont reçu du parécoxib 40 mg IV en dose de charge, puis 20 mg en IV toutes les 12 heures durant 3 jours, puis du valdécoxib per os 20 mg toutes les 12 heures durant 7 jours pour le premier groupe. Le deuxième groupe recevait un placebo les 3 premiers jours puis le coxib per os ; le troisième groupe a reçu un placebo durant tout l’essai. Les patients recevaient par ailleurs des antalgiques classiques en plus du traitement à l’étude. Tous les patients du groupe pontage recevaient de plus de l’aspirine à faible dose. Dans le groupe chirurgie générale, les patients recevaient soit le coxib injectable 3 jours puis per os 7 jours, soit le placebo aux 2 stades. Le critère d’évaluation principal comprenait les événements thromboemboliques associant les infarctus, AVC, phlébites et embolies pulmonaires. Étaient également évaluées les insuffisances rénales, les ulcères digestifs et les complications sur la cicatrice.   Résultats Un excès d’événements est apparu dès les 3 premiers jours durant la phase injectable, puis a persisté durant la phase orale, et après arrêt du traitement. Une réduction de la consommation des antalgiques classiques a été notée dans les deux groupes durant la phase de traitement par coxib. Ce travail confirme un effet délétère des coxibs administrés chez des sujets à risque cardio-vasculaire tels que les patients du groupe pontages coronariens, mais il n’y a pas d’effet délétère significatif dans une population à moindre risque telle que le groupe chirurgie générale. Cela confirme la recommandation de ne pas employer cette classe thérapeutique chez les sujets à risque cardio-vasculaire, sauf la main forcée.          

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