Publié le 30 nov 2012Lecture 2 min
Influence du positionnement des sondes ventriculaires droites et gauches sur la réponse à la resynchronisation : données de l’étude REVERSE
F. FOSSATI, Clinique du Bois, Lille
Les auteurs ont analysé les données des patients resynchronisés dans l’étude REVERSE en fonction du positionnement des sondes ventriculaires droites (VD) et gauches (VG), en se basant sur les contrôles radiographiques face/profil avec une segmentation en 12 cases pour définir la position des sondes (position latérale ou non latérale pour la sonde VG ; position apicale ou non apicale pour les sondes VD et VG) sur un suivi de 12 à 24 mois.
Le critère principal était un critère composite d’insuffisance cardiaque associant une diminution du volume télésystolique VG indexé (VTSVGi) de 15 %, la durée du QRS à 12 mois par rapport à l’ECG de base, et le délai avant la 1re décompensation cardiaque et/ou le décès toutes causes.
Sur 419 patients, 346 avaient des radiographies exploitables. Le taux de patients « aggravés » n’était pas corrélé au positionnement de la sonde ; néanmoins, une baisse significative du VTSVGi et un raccourcissement de la durée du QRS électro-entraîné ont été observés dans le bras sonde VG non apicale. L’incidence du critère composite associant décès et hospitalisation pour décompensation cardiaque était plus basse en cas de positionnement « latéral » de la sonde VG (HR : 0,44 ; p = 0,04) mais également en cas de positionnement « non apical » (HR : 0,27; p = 0,001). Aucune différence n’a été observée en fonction du positionnement apical de la sonde VD. Ces résultats confirment l’importance de placer la sonde VG en regard de la paroi latérale, loin de l’apex.
Thébault et al. Eur Heart J 2012 ; 33 : 2662-71.
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