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Éditorial

Publié le 31 oct 2022Lecture 1 min

« La différence entre un homme et un enfant est le prix de ses jouets » Malcom Forbes

Romain CADOR et Philippe DURAND, Hôpital Saint Joseph, Paris

Ces dernières années ont vu notre arsenal technologique du traitement des lésions coronaires calcifiées s’enrichir considérablement : remboursement des fraises du Rotablator®, ballons OPN autorisant de très hautes pressions, lithotritie endocoronaire avec le Shockwave.

La dernière innovation, l’athérectomie orbitale, encore peu répandue en France propose un concept hybride particulièrement séduisant associant à la fois un « ponçage » de la lésion mais aussi une modification en profondeur de la plaque par les forces pulsatiles générées. Ces nouvelles techniques sont un formidable progrès mais posent un double défi contradictoire : le volume d’utilisation nécessaire pour amortir la learning curve et le maintien au niveau des utilisateurs mais aussi leur coût. Pour les manier chacune parfaitement, il faudra traiter beaucoup plus de lésions de première intention avec ces outils avec un risque de dérapage des coûts imposés à nos établissements… encore majoré si nous ambitionnons de sélectionner notre choix sur la base d’un OCT. À moins que le pragmatisme et surtout notre retour d’expérience sur le véritable service rendu dans la vraie vie ne nous facilite le choix. Romain CADOR et Philippe DURAND

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