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Éditorial

Publié le 30 juin 2024Lecture 1 min

« Échouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente. » Henry Ford

Romain CADOR et Philippe DURAND, Hôpital Saint-Joseph, Paris

En 1995, les études BENESTENT et STRESS annonçaient la fin programmée de l’angioplastie au ballon seul au profit du stent tout puissant.

En 2014, l’étude SIMPLICITY HTN-3 menaçait de jeter définitivement aux oubliettes la technique de la dénervation rénale. 30 ans et 10 ans plus tard, ces techniques renaissent de leurs cendres. Pour la première, l’histoire sera probablement plus difficile à réécrire. Les habitudes sont solidement ancrées dans les pratiques quotidiennes. Cette nouvelle approche y compris doublée du ballon actif ne permet pas de s’opposer au retour élastique du segment artériel, mécanisme physiopathologique qui avait « tué » l’angioplastie au ballon il y a 30 ans. Les études de grande ampleur seront probablement difficiles à mettre en place. Mais l’expérience clinique de centres qui ont élargi les indications de l’angioplastie au ballon actif depuis leurs indications « niches » à une presque généralisation est pour cela très enrichissante. La dénervation rénale s’est appuyée sur des améliorations techniques pour prétendre à une plus grande efficacité. Ce sont désormais les « hypertensiologues » cliniciens et non plus les interventionnels qui vantent sa vertu et l’installent dans les dernières recommandations. À chacun d’entre nous de se faire sa propre opinion. Très bel été et bonne lecture   R. CADOR et P. DURAND Rédacteurs en chef

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