Publié le 15 déc 2018Lecture 2 min
Enquête TAVI GACI
Camille BRASSELET, Bureau du GACI
Le GACI, concerné par l’activité du TAVI en France, a réalisé une enquête permettant d’avoir une photographie instantanée de l’activité des différences centre en en 2018. Plus de 85 % des centres français avec ou sans activité TAVI sur site ont répondu à cette enquête ; nous les en remercions vivement.
La très grande majorité des centres pratiquant l’activité TAVI restent les CHU dont 28 sur les 32 du territoire rapportent cette activité. Le reste de l’activité TAVI se concentre sur 10 centres privés, 6 CHG et 3 ESPIC. Parmi les 151 centres ayant répondu à notre enquête, 47 disposent d’un plateau de CEC sur site.
La grande majorité des centres actifs pratique plus de 100 TAVI annuels, parmi lesquels huit centres comptabilisent plus de 300 TAVI par an. Seuls 5 centres implantent moins de 100 TAVI par an.
Les opérateurs « hôtes » sont au nombre de 5 par centre, accueillant 2 à 3 « opérateurs visiteurs ». Globalement, on compte 2 chirurgiens impliqués par centre dans la réalisation des procédures TAVI.
Sur les 105 centres n’ayant pas d’activité TAVI sur site, une très grande majorité participe au programme national de TAVI avec 80 centres ayant un ou plusieurs opérateurs, parfois accompagnés de leurs équipes paramédicales, se déplaçant vers un centre TAVI « receveur » pour réaliser 34 TAVI par an. La distance moyenne parcourue par ces opérateurs itinérants est en moyenne de 60 km.
Aujourd’hui en France, peu de centres ont une autorisation d’implantation de TAVI. En contraste, il existe des délais de prise en charge parfois trop long (perte de chance) et un vrai dynamisme de la part d’opérateurs extérieurs souvent organisés en équipes complètes qui du coup parcourent des distances non négligeables, « déshabillant » de facto leurs cath-lab d’origine. Cette itinérance des patients et des praticiens doit rester une préoccupation pour le GACI mais aussi la SFC, à une époque où la démographie interventionnelle française est restreinte et fragile compte tenu de la pyramide des âges des opérateurs actuels (cf. enquête épidémiologique).
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