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Publié le 28 fév 2011Lecture 2 min

Les chiffres d’activité 2010 : un peu d’optimisme

R. CADOR, Clinique Bizet, Paris

Le congrès High Tech est chaque année l’occasion pour Didier Blanchard de nous présenter les chiffres d’activité de la cardiologie interventionnelle en France. Après quatre années de diminution, certes minime mais constante, de l’activité de coronarographie et d’angioplastie en France, la tendance semble s’inverser cette année.  

Rappelons que ces chiffres sont le fruit d’informations issues de trois sources et recoupées pour une plus grande fiabilité : un certain nombre de centres tests, le registre ONACI et des données de l’industrie.  L’année 2010 a connu une augmentation à la fois du nombre de coronarographies (259000 contre 253 000 en 2009) et de 2 % de celui des angioplasties (116 000 contre 113000) (figures 1 et 2).    Figure 1. Évolution du nombre de coronarographies en France. Figure 2. Évolution du nombre d’angioplasties en France. Sans être au niveau des chiffres records de 2006 (respectivement 272 000 et 121 000), cette tendance est significative.  Elle s’accompagne logiquement d’une augmentation du nombre de stents implantés (196 630 unités soit +4 %) avec également une augmentation à 1,68 unité par patient (figure 3).    Figure 3. Évolution du nombre de stents implantés en France. Concernant les stents actifs, le taux des 50 % est à nouveau dépassé 4 ans après la polémique du congrès de l’ESC de 2006. En 2010, 96 433 stents nus ont été implantés en France (+3 %) et 100 197 stents actifs (+5 %) (figures 4, 5 et 6).    Figure 4. Évolution du nombre de stents actifs implantés en France. Figure 5. A - Évolution du pourcentage de stents actifs implantés en France. B - Pourcentage DES (en unités). Figure 6. Évolution du pourcentage de patients implantés avec un stent actif en France. Concernant les indications d’angioplastie, les dilatations de resténose sont en constante diminution et ne représentent plus que 7,1 % des indications (à mettre en regard d’un taux de 12,6% en 2004). L’angioplastie primaire représente également 13% des dilatations.  La voie d’abord est radiale dans 59 % des cas et 48 % des angioplasties sont effectuées ad hoc.  Ces bons résultats s’expliquent probablement par un effet SYNTAX inverse, les cardiologues interventionnels ayant principalement retenu la sécurité de l’angioplastie chez le pluritronculaire et à une communauté rassurée sur les endoprothèses actives.  Concernant les valves percutanées, l’accréditation des centres et la maturité de la technique permet d’observer une augmentation plus nette que celle imaginée dans les prévisions avec 1 540 TAVI en 2010 contre 657 en 2009 (figure 7). Enfin, le nombre de CEC reste stable (25000) avec 15000 pontages en 2010 pour une mortalité de 2,5%.   Figure 7. Perspectives d’évolution des valves aortiques percutanées.

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