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Éditorial

Publié le 31 mar 2021Lecture 1 min

« Le pire n’est pas toujours certain » Pedro Calderón de la Barca

Romain CADOR et Philippe DURAND, Hôpital Saint-Joseph, Paris

Il y a 10 ans, on annonçait la fin de la coronarographie remplacée par le scanner coronaire, et du remplacement valvulaire aortique chirurgical au profit du TAVI.

La réalité sera finalement très différente. À défaut de s’y substituer, le scanner coronaire a plutôt augmenté le recrutement des coronarographies et on a constaté une augmentation globale des remplacements valvulaires aortiques sans affecter véritablement l’activité chirurgicale. Bien sûr, l’avenir nous dira si les prévisions initiales ne finiront pas par se confirmer… Le scanner devra au préalable résoudre le difficile problème des calcifications, son principal talon d’Achille, et de sa reproductibilité à grande échelle. Il n’est pas certain non plus que le cardiologue accepte d’abandonner une mesure individuelle (FFR) à une conclusion issue de l’intelligence artificielle (FFR-CT). L’avenir n’est donc pas écrit. C’est un numéro radicalement tourné vers l’innovation (en imagerie, coronaire et structurelle) que nous vous proposons, une fois de plus en partenariat avec le GACI. C’est en repoussant sans cesse les limites de nos techniques que notre métier au service des patients sera promis à un bel avenir. Bonne lecture. R. CADOR et P. DURAND, Hôpital Saint-Joseph, Paris Rédacteurs en chef

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