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Publié le 28 fév 2014Lecture 1 min

Faut-il tester la défibrillation à l’implantation ? (figure 2)

M. GUENOUN, Résidence Rotonde du Mail Plan-de-Cuques

La question des tests de défibrillation reste posée lors d’une primo-implantation de DAI : 64 227 procédures réalisées en 2010 ont été analysées pour identifier un profil de patients, de procédures ou d’implanteurs corrélé à la pratique de ces tests, ainsi que les complications associées. Les tests ont été pratiqués chez 71 % des patients.

Les patients « non testés » sont plus vieux, plus souvent en insuffisance cardiaque ou avec une fraction d’éjection basse, en FA, avec une indication de prévention primaire, ou bénéficiant d’une resynchronisation. On observe 2,56 % de complications précoces chez les patients testés, contre 3,58 % chez les non testés. La morbi-mortalité reste plus élevée chez les non testés après ajustement des différentes variables. Paradoxalement, les complications précoces sont donc plus élevées chez les patients non testés, cette stratégie étant corrélées à une population à plus haut risque. L’impact d’un test de défibrillation à l’implantation devra être étudié prospectivement dans une étude randomisée.   Figure 2. Test de défibrillation à l’implantation.   Russo AM et al. Pacing Clin Electrophysiol 2013 ; 36 : 1522-31.  

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