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Lu pour vous

Publié le 30 mar 2025Lecture 2 min

Sustainability in Endovascular Practice: A Pilot Study on the Fate of Device Packaging for Endovascular Aortic Aneurysm Repair

Jimmy DAVAINE, Hôpital européen Georges Pompidou, Paris

La chirurgie durable est un concept en plein essor. Il en va de notre futur puisqu’on estime qu’en moyenne la santé représente 4 à 5 % des émissions totales en carbone au niveau planétaire. Par ailleurs, les changements de température et la dégradation de la qualité de l’air sont clairement des facteurs d’augmentation des maladies cardiovasculaires et de la morbimortalité associée.

La chirurgie durable est un concept dont l’objectif est de répondre aux besoins de la population sans compromettre l’avenir des générations futures. Cela va au-delà de de l’environnement stricto sensu. Les blocs opératoires sont responsables de 25 % de l’empreinte carbone des hôpitaux. Il faut envisager le problème dans sa globalité ; néanmoins, se focaliser sur une thématique comme les emballages de conditionnement des endoprothèses constitue un bon point de départ. Les endoprothèses implantées pour anévrismes de l’aorte abdominale ont en effet vu leurs indications nettement augmenter sur les 30 dernières années. Plus de 80 % des déchets chirurgicaux sont générés avant l’entrée du patient au bloc opératoire. L’analyse du packaging des différentes marques d’endoprothèses montre qu’il y a autour de l’endoprothèse même quatre à sept éléments pour un dispositif (corps, jambages, extensions). La plupart de ces emballages sont considérés comme recyclables mais ils ne sont pas étiquetés avec le symbole universel correspondant. On ne sait donc pas vraiment quel doit être leur trajet d’élimination. De plus, tous les composants qui sont manipulés par le personnel en « stérile » sont considérés comme des déchets médicaux et par conséquent incinérés (procédé hautement générateur de déchets, microparticules, polluants, fumée, etc.) de manière non nécessaire, contribuant à accroître l’empreinte carbone. Sans compter les notices, mousse et les emballages des matériaux ancillaires qui ont tous trois à cinq composants. Cette étude pilote observationnelle met en évidence que la plupart des emballages d’endoprothèse pourraient être recyclés mais ne le sont pas en pratique par manque de clarté dans leur étiquetage, dans le circuit d’élimination. Il y clairement de gros progrès à faire du côté des industriels et des établissements de santé. On peut sans difficulté extrapoler ce constat aux interventions périphériques endovasculaires et donc décupler la mise. L’enjeu est considérable et les « green teams » de nos établissements ont du pain sur la planche ! Burton HLE, Chaudhuri A. Eur J Vasc Endovasc Surg 2024 ; 68(5) : 676-7.

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