Publié le 05 juin 2017Lecture 2 min
Guide des matériels IRM compatibles
Caroline GRIMARD, CMC Ambroise Paré, Neuilly-sur-Seine
Depuis plus de 5 ans maintenant des systèmes de stimulation IRM compatibles sont à notre disposition. Hélas, la juxtaposition de ces nouveaux matériels avec les systèmes « anciens » a considérablement compliqué la prise en charge des IRM et apporté une confusion pour les patients, les cardiologues et les radiologues.
Désormais, la quasi-totalité de nos systèmes sont IRM compatibles, mais tous gardent des spécificités, ce qui nécessite de connaître avec précision les caractéristiques de chacun afin de permettre la réalisation d’IRM comme promis au plus grand nombre.
Nous proposons des tableaux (ci-dessous), regroupés par marque, qui présentent la totalité des données disponibles à ce jour concernant les systèmes à notre disposition. Tous les matériels non référencés dans ces tableaux sont à considérer comme non IRM compatibles.
Avant de les consulter, rappelons quelques règles d’or communes à anticiper et à connaître, nécessaires au bon déroulement des IRM :
• implantation du système de stimulation/ défibrillation > 6 semaines ;
• contrôle récent de la prothèse avec seuils < 2 volts ;
• contre-indication si batterie de prothèse en ERI ;
• une seule marque pour la totalité du système implanté pour être conforme aux validations faites par le constructeur ;
• absence d’autre matériel, plus ancien, implanté et abandonné ;
• pas de fièvre le jour de l’examen ;
• nécessité d’un équipement de réanimation cardiologie pulmonaire à proximité des salles d’IRM ; mais stricto sensu pas d’obligation à la présence d’un cardiologue pendant l’IRM (même si c’est malheureusement encore trop souvent une condition sine qua non à la réalisation de l’examen).
Précisons aussi que lorsque la totalité d’un système prothèse + sondes n’a pas les mêmes caractéristiques pour la compatibilité IRM, alors c’est la partie qui a le plus de limitations qui importera pour prendre la décision de réalisation de l’IRM, et sa puissance.
En bref, il faut donc surtout une bonne organisation et de gentils radiologues… Certains centres ont réussi à développer des partenariats étroits entre cardiologues et radiologues, avec des protocoles internes permettant de simplifier la réalisation des examens et d’éviter les déconvenues, ce qui semble la pierre angulaire d’une gestion idéale.
Enfin, un grand merci à Virginie Lafitte (Biotronik), Didier Crouzet (Boston Scientific), Bruno Pophillat (Livanova), Hong Phuc Huynh (Medtronic) et Eve Clédat- Dominique Loyon (St. Jude Medical) d’avoir pris le temps de compléter, vérifier et faire valider en interne toutes les données que vous pourrez consulter dans les tableaux ci-dessous permettant de les rendre complètement exhaustifs à ce jour.
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