Publié le 31 mai 2016Lecture 1 min
MOVE-IT : entraînement sportif et arythmies ventriculaires (AV)
Mina AIT SAID, Institut Jacques Cartier, Massy
Plusieurs études ont démontré que les brèves périodes d’effort physique sont associées à une augmentation immédiate du risque rythmique. MOVE-IT s’est intéressée au lien qui pouvait exister entre les AV, la capacité aérobique du patient et son comportement sédentaire.
Quatre-vingt-dix-sept patients ont été inclus au moment de l’implantation d’un défibrillateur ; 30 événements sont survenus chez 22 patients. Le risque d’AV était multiplié par 5,3 dans l’heure suivant un effort physique, ce d’autant que les patients avaient une moindre capacité aérobique (VO2 < 18,2ml/kg/min) et étaient sédentaires. Ces données confortent l’idée que la pratique régulière de sports d’endurance permettrait de réduire le risque rythmique chez ces patients.
Chahal HS et al. Can J Cardiol 2016 ; 32 : 533-8.
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