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Publié le 15 mar 2018Lecture 1 min

Angiographie après perfusion de bicarbonates et d’acétylcystéine

Olivier VARENNE, Hôpital Cochin, Paris

L’utilisation de perfusion de bicarbonates et d’acétylcystéine est courante bien que son efficacité soit controversée.

Dans l’essai PRESERVE, 5 177 patients à haut risque de complication rénale et devant bénéficier d’une angiographie ont été randomisés entre une perfusion IV contenant des bicarbonates 1,26 % ou du sérum physiologique et de nouveau randomisés entre acétylcystéine orale ou placebo. Au total, 4 993 patients ont été inclus dans l’analyse en intention de traiter. Le critère primaire, composé des décès, de la survenue d’une dialyse, ou une augmentation persistante de 50 % du taux de base de créatinine après 90 jours était similaire entre les groupes traités par bicarbonates et celui traité par acétylcystéine. Le critère primaire est survenu chez 4,4 % des patients sous bicarbonates, 4,7 % des patients sous sérum physiologique (OR : 0,93 ; IC95 % : 0,72- 1,22 ; p = 0,62) et chez 4,6 % des patients traités par acétylcystéine versus 4,5 % de ceux ayant reçu le placebo (OR : 1,02 ; IC95 % : 0,78-1,33 ; p = 0,88). On peut donc conclure qu’il n’y a pas de bénéfice à traiter les patients à risque rénal par perfusion de bicarbonates ou par acétylcystéine avant angiographie. Weisbord SD et al. N Engl J Med 2018 ; 378 : 603-14.  

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