publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Editorial

Publié le 16 mar 2021Lecture 2 min

Vers plus d’endovasculaire

Yann GOUEFFIC, Hôpital Saint Joseph, Paris

Avec plus de 60 000 procédures par an, les revascularisations endovasculaires fémoropoplitées représentent l’une des procédures les plus fréquentes pour l’interventionnel vasculaire, hors traitement des veines superficielles.

Les revascularisations fémoropoplitées ont longtemps été l’apanage des pontages se réalisant en matériel veineux ou prothétique, avec des anastomoses distales au-dessus ou en dessous du genou selon la symptomatologie du patient et la qualité du lit d’aval. Ces interventions nécessitent des opérateurs très qualifiés et endurants tant les revascularisations distales sont délicates. Depuis les années 1990, le traitement endovasculaire s’impose progressivement comme la technique de première intention. Début 2000, lesguidelines recommandaient le traitement endovasculaire en 1re intention pour les lésions fémoropoplitées jusqu’à 5 cm de long. En 2017, la limite entre le traitement endovasculaire et chirurgical conventionnel s’établissait à 25 cm. Ces deux dernières années, plusieurs études randomisées comparant le traitement endovasculaire et le pontage ont été publiées, évaluant différentes techniques endovasculaires (stent nitinol nu, actif ou couvert, etc.). Malgré des biais méthodologiques, ces études étaient en faveur du traitement endovasculaire pour les lésions fémoropoplitées longues. Il est donc probable que les prochaines recommandations pousseront encore le curseur vers plus d’endovasculaire. Le principal talon d’Achille du traitement endovasculaire, notamment en fémoropoplité, reste la resténose. Sa prévention passe bien entendu par le choix de dispositifs adaptés, notamment à élution de médicament, pour prévenir la prolifération myo-intimale. Mais le respect d’une bonne préparation de l’artère avant traitement et un sizing du matériel adapté au vaisseau cible sont également des étapes clés pour l’obtention d’un bon résultat. Le traitement de la resténose est un cas particulier et dans ce numéro nous avons souhaité revenir sur les modalités du traitement de la resténose intrastent. Vous trouverez également une mise au point sur le traitement médical de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs qui ne doit pas être dissociée de la revascularisation de nos patients. Merci à tous pour votre fidélité à l’Interventionnel.

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

  • 2 sur 5