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HTA

Publié le 03 oct 2006Lecture 2 min

Combattre l’inertie dans la prise en charge de l’HTA

J. QUARMANT

ESH

Les tendances actuelles dans la vigilance, la prise en charge et le contrôle de l’HTA : données récentes d’une enquête globale P. Sleight, Oxford, Royaume-Uni P. Sleight, à la lumière de l’étude Prospective Studies collaboration menée sur la pression artérielle (PA) et chez plus d’un million de personnes suivies pendant 14 ans, fait valoir que les complications cardiovasculaires évoluent linéairement avec la PA systolique à partir de 115 mmHg ; par exemple, une réduction de 20 mmHg permet une baisse de 50 % du risque coronaire (Lancet 2002). D’une manière générale, l’hypertension artérielle est sous-diagostiquée et sous-traitée ; les instruments appropriés à sa détection et à son évaluation doivent être affinés : automesure, MAPA… De considérables progrès restent donc à accomplir.   L’importance d’un contrôle ferme de la PA sur la réduction des accidents cardiovasculaires N. Poulter, Londres, Royaume-Uni Il existe des médicaments efficaces dans la réduction de la PA et il a été démontre que des baisses, même modestes, de la PA permettent une réduction significative des accidents cardiovasculaires. Malgré cela, les recommandations ne sont pas suivies d’effets mesurables ! L’une des raisons pourrait être le blocage des praticiens devant la perspective de devoir prescrire plusieurs antihypertenseurs, alors que c’est la seule méthode pour amener la PA aux objectifs les plus récents.   Quand commencer les associations thérapeutiques chez les populations difficiles à traiter ? J. Neutel, Irvine, Californie, USA À la lumière des nouveaux objectifs à atteindre de PA, les monothérapies sont rarement suffisantes : en effet, leur efficacité est retrouvée dans seulement 30 % des cas ! Les études entreprises (COSIMA, INCLUSIVE) montrent, en revanche, l’excellente efficacité des associations, par exemple irbésartan (150 à 300 mg) + l’hydrocholorothiazide (12,5 à 25 mg), en particulier dans les populations de patients hypertendus à risque élevé (hypertrophie ventriculaire gauche, hypertension artérielle systolique du sujet âgé, diabète de type 2, dyslipidémie, maladie cardiovasculaire existante, tabac, protéinurie, surpoids…). Même chez ces patients, de telles associations permettent un contrôle de la PA atteignant 77 % pour la PA systolique et 83 % pour la PA diastolique. D’après un symposium satellite organisé pas les Laboratoires Bristol-Myers–Squibb et sanofi-aventis, sous la présidence de N. Poulter (Londres, UK) et L-M. Ruilope (Madrid, Espagne).

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