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Études

Publié le 26 jan 2010Lecture 2 min

RELY : des résultats confirmés

J. CHAPSAL, Paris

AHA

Le dabigatran 150 mg est supérieur à la warfarine dans la prévention des AVC dans la FA.
Les espoirs soulevés par les résultats de l’étude RELY présentés aux dernières sessions de l’ESC à Barcelone ont été confirmés par une nouvelle analyse présentée par Lars Wallentin (Suède). Les sessions des Late-breaking-Clinical Sciences de l’AHA permettent de revenir sur les grands essais qui nécessitent analyses et commentaires complémentaires.

  Étude RELY   Rappelons que cette étude avait permis de démontrer que dans la FA, le dabigatran 150 mg permettait une réduction significative du risque d’AVC, avec un risque hémorragique comparable à celui de la warfarine, et qu’à 110 mg, le dabigatran est d’une efficacité identique mais avec un taux d’hémorragies nettement diminué. Les espoirs soulevés par l’étude RELY sont d’autant plus grands quand on connaît la difficulté à maintenir un patient sous anticoagulants oraux dans la zone cible d’INR. Dans le bras warfarine de RELY, le TTR (Time to Treatment Range) est en moyenne de 64 %. Le TTR représente le pourcentage de temps pendant lequel le patient est à la cible. Mais il s’agit d’une moyenne et certains centres ont de meilleurs résultats que d’autres. La qualité du contrôle de l’INR influence-t-elle l’efficacité du dabigatran par rapport aux AVK ? C’est ce qu’a voulu évaluer L. Wallentin.   Résultats Les résultats ont été présentés en fonction de l’INR des centres et non en fonction des contrôles individuels, le TTR est très variable d’un centre à l’autre et varie de 41 à 77 % selon les centres. On ne retrouve pas de différence entre les différents quartiles de TTR, qu’il s’agisse du critère principal ou des complications hémorragiques. Le dabigatran 150 mg conserve sa supériorité et le dabigatran 110 mg sa non-infériorité par rapport aux AVK indépendamment du contrôle de l’INR. Cette supériorité ou cette non-infériorité est observée aussi bien pour la prévention des AVC que pour la survenue de complications hémorragiques. On se souvient que l’un des résultats clés de l’étude RELY était le moindre risque d’hémorragies intracrâniennes aux deux dosages de dabigatran, ce bénéfice est confirmé dans cette analyse. Pour la pratique, le rapport bénéfice/risque du dabigatran reste supérieur à celui des AVK quel que soit le niveau de contrôle de l’INR. Ce bénéfice est encore plus probant dans les centres où le contrôle de l’INR est le plus faible.   En pratique   Le dabigatran, inhibiteur direct et spécifique de la thrombine par voie orale est prescrit à dose fixe, sans nécessité de surveillance biologique. À la différence des AVK, les interactions alimentaires ou avec les médicaments sont faibles. Les résultats de l’étude post-hoc de RELY montrent que le rapport bénéfice/risque du dabigatran, par rapport à la warfarine, est supérieur même dans les centres où l’INR est le mieux contrôlé. Les résultats devraient, dans la prévention des AVC de la FA, nous permettre de passer des AVK au dabigatran sans se soucier de l’INR.

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