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Coronaires

Publié le 24 mai 2011Lecture 2 min

SCA - Inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone

C. MEUNE, hôpital Cochin, Paris

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• Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) ont démontré leur efficacité au décours des SCA. Ils limitent le remodelage ventriculaire, diminuent le risque d’insuffisance cardiaque et le risque de décès ou de survenue d’événement cardiovasculaire. Aussi, ils sont recommandés par les principales sociétés savantes dans la prise en charge des SCA. Pour autant, leur efficacité est probablement plus faible (voire nulle) chez un patient entièrement revascularisé, dont la FEVG est normale, qui n’a pas présenté de signe d’insuffisance cardiaque, qui est traité par ailleurs de façon optimale et dont les facteurs de risque vont être également pris en charge efficacement. À la question, quand faut-il les débuter ? On peut répondre le plus tôt possible au décours d’un IDM afin de limiter le remodelage ventriculaire. • En cas d’intolérance aux IEC, les ARA II doivent être considérés. En effet, l’étude VALIANT a montré que le valsartan est équivalent au captopril au décours d’un IDM. Cette étude a, de plus, montré que l’association du captopril et du valsartan n’apporte aucun bénéfice supplémentaire et majore le nombre d’effets indésirables. • L’éplérenone, un antagoniste sélectif des récepteurs de l’aldostérone est indiquée à partir du 3e jour chez les patients ayant présenté un IDM avec dysfonction contractile et signes cliniques d’insuffisance cardiaque. Ce traitement améliore le pronostic sévère de ces patients.

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