Publié le 22 sep 2009Lecture 2 min
Syndrome métabolique et obésité
M. AZIZI, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris,
ESH
Augmentation de la FC et de la PP
Perlini (Italie) a étudié la FC au repos ainsi que la pression pulsée chez des patients ayant un syndrome métabolique, dans le cadre d’une étude transversale, chez 3 464 hypertendus à travers 12 pays européens. La pression pulsée et la FC ont été évaluées chez 3 370 patients éligibles en fonction de la présence ou de l’absence d’un syndrome métabolique ou d’un diabète.
Les patients ayant un syndrome métabolique avaient une pression pulsée plus élevée que les patients n’ayant pas de syndrome métabolique ni de diabète. La FC était aussi plus élevée chez les patients ayant un syndrome métabolique. Les différences persistaient après ajustement sur l’âge, le sexe et l’utilisation de bêtabloquants chez les patients ayant un syndrome métabolique.
Ainsi, dans une population de patients ambulatoires hypertendus, le syndrome métabolique est associé à une augmentation de la FC et de la pression pulsée qui contribuent, par eux-mêmes, à l’augmentation du risque cardiovasculaire.
Surpoids et risque d’AVC
Strazzullo (Italie) a étudié la relation entre le surpoids et l’incidence des AVC par une métaanalyse de 21 études prospectives incluant 1 million de participants (7 530 AVC). L’obésité a été associée à une augmentation du risque d’AVC dans la plupart des études épidémiologiques, mais non dans toutes, et l’importance de l’association avec les différents types d’AVC reste incertaine.
Les résultats de cette analyse montrent que l’obésité et le surpoids sont tous les deux associés à une augmentation du risque d’AVC, en particulier ischémique, indépendamment des facteurs confondants potentiels, incluant la PA.
Comparativement à des individus de poids normal, le risque relatif d’AVC toutes causes est de 1,07 (0,94-1,22) pour les sujets en surpoids, et de 1,47 (1,24-1,75) pour les sujets obèses. Les chiffres respectifs sont de 1,29 (1,12-1,50) pour les sujets en surpoids et de 1,86 (1,54-2,25) pour les sujets obèses, en ce qui concerne les AVC ischémiques. Ce risque persiste après analyse multivariée tenant compte de l’âge, de la PA, du diabète, de l’activité physique et de la consommation de boissons alcoolisées.
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