Olivier VARENNE, hôpital Cochin, Paris
Elle s’est basée sur les données individuelles de 26 616 patients de 20 études randomisées comparant des DES entre eux ou des DES avec des BMS, avec comme critère primaire, un composé des décès cardiaques et des infarctus du myocarde durant un suivi moyen de 3 ans.
Ce critère primaire était diminué chez les patients traités par DES comparativement à ceux traités par BMS (RR : 0,84 ; IC 95 % : 0,78- 0,90 ; p < 0,001), principalement du fait d’une réduction des infarctus (0,79 ; 0,71-0,88 ; p < 0,001), mais aussi du fait à une tendance vers une moindre mortalité (0,89 ; 0,78-1,01 ; p = 0,075). Il a également été retrouvé une réduction des thromboses de stents de 37 % (p < 0,001) et de 45 % des revascularisations (p < 0,001) chez les patients traités par DES comparativement à ceux traités par BMS.
Le débat est maintenant totalement clos et les BMS n’ont plus d’indication privilégiée. Les DES actuels sont plus efficaces mais aussi plus sûrs que les BMS après le geste d’angioplastie.
Piccolo R et al. Lancet 2019 ; doi: 10.1016/S0140-6736 (19) 30474-X.