Implantations transapicales de valve mitrale versus remplacement chirurgical chez des patients âgés à risque chirurgical intermédiaire

Les patients étaient homogénéisés pour leur sexe, l’existence d’une FA, un antécédent de remplacement valvulaire aortique (RVAo) ou de pontages. Au total, 40 patients avec TMVI et 80 patients avec SMVR ont été analysés : âge 78 ans, 60 % de femmes, 65 % de FA, antécédent de RVAo dans 12 %, antécédent de pontages dans 18 % et 70 % d’insuffisance mitrale ou 22 % de maladie mitrale. Les critères non inclus dans le modèle ne différaient pas non plus entre les deux groupes (Euroscore II : 5,8 % vs 4,2 % ; p = 0,3) et score STS PROM (5,2 % vs 4,1 % ; p = 0,076). Par contre, il y avait plus de maladies coronaires dans le groupe TMVI et plus de PCI (67,5 % vs 32,5 % ; p < 0,001 et 47,5 % vs 25,0 % ; p = 0,023). Le succès technique (MVARC) à 30 jours a été atteint chez 82 % des patients TMVI et 57 % des patients SMVR (p = 0,04). La mortalité à 30 jours (2,5 % vs 3,8 % ; p = 0,47), le succès technique (97,5 % vs 97,5 % ; p = 1,0), les saignements majeurs (17,5 % vs 18,7 % ; p = 0,087), et les AVC (5,0 % vs 4,9 % ; p = 1,0) n’étaient pas différents dans les deux groupes. Chez les patients âgés avec risque chirurgical intermédiaire, le TMVI offre de meilleurs résultats à 30 jours avec de plus hauts taux de MVARC comparativement à la chirurgie. Les taux de survie et les complications rénales et neurologiques ainsi que les saignements ne sont pas différents entre les deux groupes. Ziegelmueller JA et al. Eurointervention 2024 ; doi: 10.4244/EIJ-D-23-00734.