Olivier VARENNE, Hôpital Cochin, Paris
Le critère primaire était la survenue de MACE (mortalité toutes causes, IDM, revascularisation de la lésion cible et thrombose de stent).
Ce registre a inclus 2 742 patients. Après 16 mois (8-20), il n’y avait pas de différence en termes de MACE entre les patients avec kissing final et ceux sans kissing (15,1 % vs 15,5 % ; p = 0,967). Ce résultat n’était pas modifié par l’utilisation d’imagerie endocoronaire, d’inflation POT ou d’utilisation du kissing final systématique ou seulement en bail out.
Dans le groupe de patients traités avec deux stents, le kissing final est associé à une réduction du taux de revascularisations (7,8 % vs 15,9 % ; p = 0,030). Un kissing avec chevauchement court est associé à moins de revascularisations qu’en absence de kissing (2,6 % vs 5,4 % ; p = 0,034), ce qui n’est pas observé avec un kissing comprenant un chevauchement plus long.