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Publié le 30 sep 2009Lecture 1 min

IPP et antiplaquettaires : résultats de l’étude TRITON TIMI 38

O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris

Plusieurs articles ont montré une diminution de l’efficacité du clopidogrel en cas de prise concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Or, cette association est fréquemment prescrite. 

Dans TRITON TIMI 38, 13 608 patients avec un syndrome coronaire aigu (SCA) étaient randomisés entre clopidogrel ou prasugrel, une thiénopyridine plus puissante et plus rapidement efficace.  Pendant le suivi, 4 529 patients (33 %) ont reçu un IPP.  En analyse multivariée, l’utilisation d’IPP n’est pas corrélée au risque de survenue d’un événement du critère principal (décès, infarctus, ou AVC), que ce soit en cas d’utilisation du clopidogrel (RR = 0,98 ; 0,54-1,14 ; p = 0,80) ou avec le prasugrel (RR = 1,05 ; 0,89-1,23 ; p = 0,58). Après ajustement, les mêmes observations sont faites. Par ailleurs, l’utilisation d’IPP n’est pas associée à un risque accru d’infarctus du myocarde ou de thrombose de stent, ni à un risque moindre de saignement.   O'Donoghue ML et al. Lancet 2009 ; 374 : 989-97.

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