Olivier VARENNE, hôpital Cochin, Paris
Au total, 8 essais randomisés incluant 8 698 patients ont été inclus. Chez les patients à plus bas risque, les décès étaient moins fréquents après TAVI que chirurgie (RR : 0,67 ; IC 95 % : 0,47 à 0,96 ; p = 0,031), de même que le taux de décès et d’AVC déficitaires (RR : 0,68 ; IC 95 % : 0,50 à 0,92 ; p = 0,014).
Après 1 an, il n’existait plus de différences dans les événements majeurs dans cette population. Chez les patients à plus haut risque, aucune différence entre les deux techniques n’était retrouvée à 1 an et après.
Il y avait moins de fibrillation atriale, moins de saignements majeurs et moins d’insuffisance rénale aiguë après TAVI, et inversement plus de stimulateurs cardiaques, plus de complications vasculaires et de fuites paravalvulaires après TAVI.
Dans cette métaanalyse, les patients à risque plus faible semblent bénéficier des procédures de TAVI en termes de mortalité et de mortalité ou AVC déficitaire à 1 an, mais pas au-delà. Ces différences n’existent pas chez les patients à risque plus important.
Ahmad Y et al. Eur Heart J 2023 ; doi.org/10.1093/eurheartj/ehac642.