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Publié le 15 mar 2019Lecture 1 min

Jeunes sportifs et défibrillateurs

Yann HEMERY, Centre de cardiologie de la côte Basque, Hôpital de Bayonne

Un registre américano-canadien a analysé le devenir de 129 jeunes athlètes de moins de 21 ans porteurs de défibrillateurs (35 % avaient moins de 15 ans), implantés dans 30 % des cas en prévention secondaire, en raison d’un QT long (38 %), d’une cardiopathie hypertrophique (23 %), congénitale (12 %) de TV/FV idiopathique sur cœur sain (8 %) ou de TV catécholergique (5 %).

La majorité avait une FEVG préservée et 73 % étaient sous bêtabloquants. La zone de détection médiane était réglée à 214 bpm. Il n’y a pas eu de décès ou d’arythmie récupérée par un choc externe ni de blessure sévère secondaire à une arythmie générant une syncope. Seuls 4 individus ont reçu 6 chocs appropriés au décours immédiat de la pratique sportive en compétition, soit 1,5 choc approprié pendant l’activité sportive pour 100 patients par an. Lors du suivi on note 35 % de chocs inappropriés dont 5 au décours du sport, dus à des tachycardies supraventriculaires rapides ou une surdétection de l’onde T, avec 20 % de défaillances de sonde à 10 ans (figure). En conclusion, les chocs appropriés liés à la pratique du sport sont peu fréquents et sans conséquence clinique, ouvrant la discussion à la pratique du sport au par cas. Figure. Défaillance de sonde sur un défibrillateur simple chambre. Saarel EV et al. Circ Arrhythm Electrophysiol 2018 ; 11 (11) : e006305.

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