Publié le 28 fév 2015Lecture 1 min
L’algorithme SafeR ne démontre pas de bénéfice clinique
G. MOUBARAK, Hôpital Saint-Joseph, Paris
L’étude ANSWER a randomisé 650 patients tout-venant implantés d’un stimulateur cardiaque double chambre (dysfonction sinusale 52 %, BAV 48 % dont 42 % de BAV intermittent) entre une stimulation DDD classique et une stimulation avec l’algorithme SafeR de Sorin.
Comme attendu l’agorithme a entraîné une réduction du pourcentage de stimulation ventriculaire à 1 an (4,8 % vs 95,4 % ; p < 0,0001) et à 3 ans (11,5 % vs 93,6 % ; p < 0,0001), mais n’a pas démontré de bénéfice sur le critère composite clinique d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, FA ou cardioversion à 3 ans (HR : 0,78 ; IC 95 % : 0,48-1,25 ; p = 0,30), ni sur chacune de ses composantes.
L’étude ANSWER confirme d’autres évaluations de modes d’économie de la stimulation ventriculaire, décevantes sur des critères de jugement cliniques.
Stockburger M et al. Eur Heart J 2015 ; 36 : 151-7.
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