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Publié le 30 nov 2012Lecture 1 min

Bivalirudine versus héparine + anti-GpIIb/IIIa chez les patients avec NSTEMI traités par angioplastie - Résultats d’ACUITY et de ISAR-REACT 4

O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris

Cette analyse a inclus 3 798 patients prétraités par clopidogrel et souffrant d’un NSTEMI qui ont été randomisés entre bivalirudine (n = 1 928) et héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire ; n = 1 870) plus un inhibiteur des récepteurs GpIIb/IIIa.

Le critère primaire composé des décès, des récidives d’infarctus et des revascularisations en urgence est de 10,6 % versus 10,2 % (OR : 1,04 ; IC 95 % : 0,85-1,27 ; p = 0,69) dans les deux groupes. Cependant, les saignements majeurs ont été de 3,4 % versus 6,3 % (OR : 0,54 [0,40– 0,72] ; p < 0,001). Le bénéfice net est survenu dans 13,4 % et 14,7% respectivement (OR : 0,90 [0,76-1,06] ; p = 0,21).  Chez les patients souffrant d’un NSTEMI, la bivalirudine ne permet pas de réduction des événements ischémiques mais est associée à une réduction significative des saignements par rapport aux patients traités par héparine et anti-GpIIb/IIIa.    Ndrepepa G et al. Circulation: Cardiovasc Interv 2012 ; 5 : 705-12.

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