Olivier VARENNE, Hôpital Cochin, Paris
Après enrôlement, les patients, tous stables, suivaient une période d’optimisation du traitement médical pendant 6 semaines, puis une évaluation complète avec test d’effort, questionnaire et échographie dobutamine. Ils étaient ensuite randomisés entre une angioplastie (n = 105) de la lésion coronaire et une procédure fantôme (n = 95). Tous les patients étaient traités par double antiagrégation plaquettaire. Après 6 semaines, ils étaient à nouveau évalués.
Le critère principal, l’amélioration de la durée de l’exercice, n’était pas significativement différent entre les patients dilatés et les autres (16,6 s de plus dans le groupe PCI, p = 0,200). À noter 5 saignements graves dont 3 dans le groupe placebo.
Chez les coronariens stables, l’angioplastie coronaire n’améliore pas la durée d’exercice par rapport au traitement médical optimal.
Al-Lamee R et al. Lancet 2018 ; 391(10115) : 31-40.