O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris
Un total de 535 patients a ainsi été randomisé entre dénervation et absence de dénervation. Les patients devaient avoir une HTA stable et recevoir les doses maximales d'au moins trois antihypertenseurs, incluant au moins un diurétique. Le critère primaire d’évaluation est la réduction de la pression systolique à 6 mois. La baisse moyenne (± DS) de pression artérielle systolique à 6 mois est de -14,13 ± 23,93 mmHg (groupe dénervation) contre -11,74 ± 25,94 mmHg (groupe absence de dénervation) (p < 0,001 pour les deux groupes vs valeurs de PA à l’entrée), aboutissant à une différence de -2,39 mmHg entre les deux groupes de patients (IC 95 % : -6,89 à 2,12 ; p = 0,26 pour la supériorité). Les changements de pression ambulatoire et les critères de sécurité ne sont pas différents entre les deux groupes.
Dans cette étude randomisée, avec groupe contrôle et en aveugle, la dénervation rénale ne permet pas une baisse significative de la pression artérielle systolique à 6 mois.
Bhatt DL et al. N Engl J Med 2014 ; 370 : 1393-401.