Olivier VARENNE, Hôpital Cochin, Paris
Les données présentées représentent une étude de cohorte nationale destinée à quantifier ce risque en fonction de diverses procédures.
Tous les patients traités pour endocardite infectieuse en Suède entre janvier 1998 et décembre 2011 ont été inclus. Les auteurs rapportent la survenue d’un acte invasif (non dentaire) dans les 12 semaines précédant le diagnostic et comparent cette période aux 12 semaines identiques de l’année précédente.
Ainsi, les auteurs ont identifié 7 013 cas d’endocardite infectieuse durant la période. Les procédures les plus fortement associées au risque d’endocardite étaient la chirurgie de pontages coronaires, les chirurgies de la peau et des plaies, la transfusion sanguine, la dialyse, la ponction médullaire et la bronchoscopie.
Cette étude nationale exhaustive, pointe des procédures à risque d’endocardite pas toujours reconnues des praticiens.
Janszky I et al. J Am Coll Cardiol 2018 ; 71: 2744-52.