Publié le 15 mar 2019Lecture 2 min
La resténose intrastent fémoropoplitée, ça se gère comment ?
Jimmy DAVAINE, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris
Malgré les progrès techniques, les taux de resténose intrastent (RIS) fémoropoplitées restent importants (20-40 % à 1 an) et le traitement de la RIS, sujet à controverse.
Dans cette étude rétrospective, monocentrique, les auteurs ont repris les données de la période 2009-2013 sur les procédures à l’étage fémoropoplité. La resténose > 50 %/75 % était définie par une mesure écho-Doppler de pic de vélocité systolique (PVS) de 2 fois/4 fois celle du vaisseau normal. Soixante-deux patients (15 %), sur les 402 traités, ayant une RIS > 50 % asymptomatique ont été inclus.
Résultats
Le délai moyen de survenue de la RIS était de 22 mois. L’indication initiale était une claudication dans 49 cas (79 %) et une ischémie critique dans 13 cas (21 %). Les lésions étaient classées TASC A/B/C dans 13 (21 %)/24 (38,7 %)/25(40,3 %) des cas. Après un suivi moyen de 34 mois, la majorité (67,7 %) des RIS > 50 % restaient inchangées. Vingt-deux patients (35 %) ont nécessité en moyenne 1,95 réintervention du fait de symptômes. Les détails sont donnés dans la figure.
Figure. Détails du devenir des patients.
Si cette étude, malgré son titre, ne donne pas de réponse et fournit peu de détails sur les caractéristiques des lésions et encore moins sur les réinterventions, elle apporte des éléments intéressants sur l’histoire naturelle de la RIS. Elle survient à presque 2 ans et deux profils distincts de patients se dégagent : les « stables » avec une RIS > 50 % inchangée dans le temps et les « resténoseurs » avec des RIS évoluant rapidement (vers > 75 %) et qui nécessitent de multiples réinterventions.
Qato K et al. J Vasc Surg 2018 ; 68 : 807-10.
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